Cahier de préparation à l’atelier

Concertation citoyenne élargie pour la mise en valeur du secteur de planification Bridge-Bonaventure

Atelier 4. Des activités économiques renouvelées et l’intégration harmonieuse de nouvelles fonctions urbaines.

Résumé: 

Situé aux portes du centre-ville, doté d’infrastructures majeures, directement branché sur les réseaux de transport, éloigné des usages sensibles et des potentiels conflits d’usage; le secteur Bridge-Bonaventure dispose des atouts pour poursuivre sa vocation historique de secteur économique et d’emploi, tel que confirmé par les recommandations de l’Office de consultation publique de Montréal (OCPM). L’atelier abordera les conditions de succès de la redynamisation du secteur et de la création d’un écosystème d’emplois et d’activités économiques diversifiées, dynamiques et à valeur ajoutée. Il sera l’occasion de soumettre et de discuter des nouvelles activités compatibles et complémentaires, préservant et mettant en valeur les particularités et l’identité de chacun des sous-secteurs.

De façon plus spécifique, l’OCPM a également recommandé l’introduction, autour du bassin Peel, d’un développement résidentiel mixte, dense, mais à échelle humaine, doté de commerces et de services de proximité, d’équipements collectifs et intégrant les cibles de logement social, abordable et familial. L’atelier permettra d’ouvrir la discussion entre les parties prenantes sur cette hypothèse et d’examiner les balises devant éventuellement encadrer la mise en place de ces fonctions.

La  commission recommande :

La vision d’avenir 

  • D’inclure une définition élargie de l’identité du lieu qui renvoie à la fois aux éléments matériels et immatériels qui caractérisent le secteur.

La consolidation des activités économiques existantes

  • Que la description du principe 5 sur le renouvellement des activités économiques et urbaines mentionne explicitement que l’industrie lourde et les activités portuaires, de transport et de logistique font partie intégrante des activités économiques du secteur.
  • De prévoir une gradation des usages et des zones tampons autour des zones d’activités industrielles, de transport et de logistique qui génèrent des nuisances et comportent des enjeux de sécurité civile.
  • De sécuriser le zonage « industriel » pour assurer la pérennité des industries et des ateliers d’artisans installés à la Pointe-du-Moulin, au carrefour Mill-Riverside, et ce, jusqu’au poste de transformation d’Hydro-Québec.
  • De renforcer la caractérisation du secteur en soutenant l’implantation de nouveaux sites d’emplois artisanaux et en créant un corridor artisanal de production où se côtoient des fonctions éducatives, culturelles et touristiques. Ce corridor artisanal de production devrait être intégré au circuit des sites patrimoniaux.
  • De soutenir l’installation d’industries de fabrication légère et d’entreprises de services dans le secteur, notamment dans les zones tampons.
  • De consolider les usages dans le Parc d’entreprises de la Pointe-Saint-Charles, notamment autour des filières existantes de l’audiovisuel et des technologies de l’information et des communications (TIC).
  • De décontaminer et de verdir le Parc d’entreprises de la Pointe-Saint-Charles pour stimuler la résilience écologique du secteur.

Le renouvellement économique du secteur 

  • De promouvoir l’installation dans le secteur d’entreprises de haute technologie qui sont actives en recherche et développement.

Une fonction récréotouristique secondaire

  • De développer des projets culturels et éducatifs avec les partenaires concernés en ce qui a trait aux métiers artisanaux présents dans le secteur, au « site-machine » de la Pointe-du-Moulin et au parcours patrimonial des sites significatifs.
  • L’implantation d’installations multisports dans le secteur Bridge-Bonaventure qui soient accessibles et répondent aux besoins de tous.

Une vocation résidentielle complémentaire

  • Autour du bassin Peel: un développement résidentiel mixte, à forte densité mais à échelle humaine, doté de commerces, de services de proximité et d’équipements collectifs, et intégrant les cibles de logement social, abordable et familial.
  • Une zone tampon de 200 mètres de rayon de l’autoroute Bonaventure, qui exclut toute fonction résidentielle et réservée à des fonctions non sensibles pour la santé humaine à long terme.
Définition de l’esprit d’un lieu
  • La définition du concept articulé par Annette Viel, citée par la conférencière Johanne Burgess lors du colloque du 5 septembre 2019 : « Les lieux sont marqués par le temps qui les a façonnés. Un temps significatif où émerge une force souvent impalpable. L’esprit des lieux, c’est en quelque sorte cette aura qui transcende les champs d’intervention créant un fil conducteur qui traduit ces lieux et permet d’en saisir et d’en interpréter l’essence ».
  • Dans le secteur Bridge-Bonaventure, l’esprit du lieu s’appuie sur :
    • l’importance de l’eau (navigation, énergie, agriculture);
    • sa localisation géographique comme porte d’entrée et l’importance de la logistique (rapides de Lachine, canal de Lachine, premier pont, port, voie ferrée);
    • l’industrie alimentaire (chasse, fermes, minoteries, transport d’animaux, micro-brasserie);
    • l’innovation et le savoir-faire (transport, énergie, silos, remblais, Expo 67, artisanat).
Qu’est-ce que la mixité selon Vivre en Ville
LES CONDITIONS D’UNE MIXITÉ D’ACTIVITÉS RÉUSSIE 

  • Une plus grande densité, soit le nombre de résidences, de commerces et de bureaux sur une même surface, favorise la proximité que vise la mixité des activités. Il importe de ne pas négliger les résidences dans l’équation puisque la présence d’habitants a des avantages collatéraux : elle assure une animation urbaine plus continue, elle permet la viabilité de nombreux services de proximité (Héran & Brichet, 2003) et consolide ainsi les synergies économiques et surtout urbaines.

LA COMPACITÉ ET ÉCHELLE HUMAINE

  • C’est à pied que la mixité des activités se vit le mieux. Un milieu de vie compact et à échelle humaine favorise une expérience urbaine conviviale, rendant cette mixité intéressante et soutenant la mobilité durable.
  • La bonne mixité des activités dans la rue et dans le quartier est essentielle à la création d’un milieu de vie compact et à échelle humaine. Elle favorise, par exemple, l’accessibilité  aux commerces et services pour les piétons et améliore la convivialité du lieu. L’intégration de la mixité repose notamment sur l’harmonie des gabarits, la qualité de l’architecture, ou encore l’interface et l’animation avec la rue (ex : entrée sur le trottoir). Elle est également tributaire de la compatibilité des activités entre elles.

LA PERMÉABILITÉ DE LA TRAME URBAINE

  • La configuration des rues influence grandement le choix du mode de déplacement. Favorable aux déplacements actifs, une trame de rue perméable, composée de petits îlots et d’une configuration orthogonale, maximise l’animation des espaces publics et l’efficacité de la mixité.

LES OBSTACLES À LA MIXITÉ DES ACTIVITÉS

  • Après plus d’un demi-siècle de ségrégation des activités, les obstacles au changement de paradigme sont multiples. Les milieux de vie existants, souhaitant une plus grande mixité, présentent moins d’opportunités de développement et des valeurs foncières plus élevées que les terrains à construire. La résistance au changement freine considérablement l’intensification de la mixité des activités : dans les quartiers résidentiels, elle est essentiellement motivée par la demande de tranquillité, et ailleurs, par le refus de nouvelles contraintes.
  • Enfin, certains outils de planification et de réglementation, dont le zonage, peuvent avoir été conçus pour soutenir la ségrégation des activités et se révéler peu adaptés pour l’épanouissement de milieux mixtes.

LA MIXITÉ DES ACTIVITÉS, UN PRINCIPE UNIVERSEL ?

  • La remise en question de la ségrégation des activités a propulsé la mixité comme un enjeu de premier plan, voire une valeur universelle pour chacun des secteurs de la ville. Or, tous les milieux ne peuvent réunir les conditions pour que la mixité s’avère bénéfique : la mixité à intensité maximale n’est pas viable partout. Les secteurs périphériques, dont le bassin immédiat de population est plus faible, ne sont souvent pas à même de supporter la résilience à long terme des diverses activités.

LA MIXITÉ DOIT ÊTRE STRUCTURÉE

  • Soutenir la mixité des activités ne doit pas être un prétexte pour soutenir un développement non viable. Pour qu’elle porte fruit, la mixité doit être modulée en fonction du rôle des différents lieux de l’agglomération afin de structurer le territoire autour de centralités.

LA NÉCESSITÉ DE FAIRE DES CHOIX

  • Renforcer la mixité suppose de changer les règles de localisation des activités pour modifier leur répartition sur le territoire, tout en créant des conditions favorables à leur pérennité.

DES CENTRALITÉS À RENFORCER OU À FAIRE ÉMERGER

  • Pour structurer son territoire, une agglomération a avantage à intensifier en priorité la mixité de ses centralités (cœur de quartier, noyau villageois, centre-ville, etc.), tant à l’échelle de la rue que du bâtiment, sans pour autant marginaliser les habitations (Vivre en Ville, 2013). La mixité peut ainsi être un levier majeur de consolidation, de requalification et de revitalisation du territoire, comme l’illustre le cas du quartier St-Roch à Québec (Blais & Langlois, 2004).

ZONES À NE PAS RENFORCER

  • Certains secteurs présentent d’importants freins à leur transformation : une localisation excentrée, une faible densité, une trame de rues contrainte, un surdimensionnement, ou encore la présence d’activités incompatibles avec les milieux de vie. Les conditions ne sont pas assurées pour que l’intensification de la mixité y produise les résultats attendus. Au contraire, elle risque de contribuer à éparpiller les activités et à nourrir l’étalement urbain.

SÉGRÉGATION DES ACTIVITÉS INCOMPATIBLES

  • Certaines activités, notamment des activités industrielles lourdes, sont par nature incompatibles avec les milieux de vie. Dans ces cas, la ségrégation est justifiée. Ces activités devraient être concentrées dans des zones dédiées, capables de contenir les nuisances ou le risque qu’elles impliquent.
Qu’est-ce qu’un usage transitoire?
  • Le concept d’usage transitoire repose sur une occupation graduelle et transitoire d’un local ou d’un bâtiment vacant en vue d’identifier une vocation pérenne en continuité avec l’esprit du lieu.
Qu’est-ce qu’un usage sensible?
  • Un usage sensible est un usage de la famille habitation ou encore un équipement comme une bibliothèque, un centre d’hébergement de soins de longue durée, un centre de protection de l’enfance et de la jeunesse, un centre de réadaptation, un centre hospitalier, une école, une garderie ou un établissement cultuel, tel un lieu de culte et un couvent.
Qu’est-ce que l’économie circulaire?
  • L’économie circulaire se définit comme un « système de production, d’échange, de mutualisation et de consommation visant à optimiser l’utilisation des ressources à toutes les étapes du cycle de vie d’un bien ou d’un service, dans une logique circulaire, tout en réduisant l’empreinte environnementale et en contribuant au bien-être des individus et des collectivités ». (Pôle québécois de concertation sur l’économie circulaire)
Objectifs  Balises d’aménagement
Objectif 1

Assurer le renouvellement des activités dans le respect de l’esprit du lieu

  • En s’appuyant sur la mise en valeur et l’accessibilité au canal de Lachine, au fleuve Saint-Laurent et aux richesses patrimoniales pour créer un environnement attrayant permettant d’attirer des entreprises;
  • En introduisant des usages compatibles avec le patrimoine matériel et immatériel du secteur;
  • En misant sur le savoir-faire et l’innovation pour créer un secteur performant sur le plan environnemental : 
    • encourager des projets immobiliers à faible empreinte écologique (choix des matériaux, efficacité énergétique, utilisation de l’énergie passive, gestion écologique des eaux, mobilité durable, etc.);
  • En permettant l’occupation des bâtiments vacants par des usages transitoires en vue d’identifier une vocation pérenne et de limiter la dégradation du bâtiment.
Objectif 2

Consolider les activités économiques existantes

  • En assurant la pérennité des activités portuaires, de la minoterie ADM Agri-Industries Company (ADM) et de l’entreprise Canada Maltage tout en prévoyant des mesures d’atténuation des nuisances et des risques en lien avec leurs opérations;
  • En développant les filières économiques complémentaires aux activités existantes en agroalimentaire et en logistique du transport comme :
    • l’agriculture urbaine et les industries de transformation alimentaire;
    • la logistique innovante et écologique du « dernier kilomètre » (projet Colibri).
  • En consolidant les activités en audiovisuel, en technologies de l’information et en communication dans le Parc d’entreprises de la Pointe-Saint-Charles, en permettant la diversification des activités (bureau, industrielles légères notamment) tout en misant sur le verdissement massif du site afin d’améliorer son attractivité;
  • En renforçant les entreprises existantes (services professionnels, bureau et production légère) dans le Triangle de la Pointe-Saint-Charles et en diversifiant l’emploi dans une perspective de complémentarité et de redynamisation avec des activités économiques à valeur ajoutée et non génératrices de nuisances;
  • En privilégiant, pour la pointe du Moulin, des activités associées au savoir-faire de l’artisan et à sa transmission, à l’innovation technologique, à la culture et aux activités maritimes ou agroalimentaires à plus petite échelle (agriculture urbaine, marché public, etc.);
  • En consolidant la dominance des espaces verts et les activités récréotouristiques sur la Cité du Havre tout en renforçant sa relation historique avec le parc Jean-Drapeau.
Objectif 3

Créer un nouvel écosystème d’activités économiques diversifiées misant sur le savoir-faire, l’innovation, la culture et le tourism

  • En diversifiant et en intensifiant les activités sur les sites sous-utilisés;
  • En favorisant, avec les partenaires, l’intégration de secteurs d’activités participant à l’économie locale et circulaire;
  • En accompagnant l’implantation d’entreprises de haute technologie actives en recherche et développement, en innovation et en technologies vertes;
  • En développant les activités culturelles et récréotouristiques en lien avec l’histoire du lieu, la transmission des connaissances et les valeurs patrimoniales tout en profitant de la présence du port de Montréal (croisières);
  • En créant une synergie entre la Cité du Havre, le parc Jean-Drapeau, le Vieux-Port, le port de Montréal, le Vieux-Montréal et le canal de Lachine autour des activités récréotouristiques;
  • En soutenant la création du quartier des Artisans, dont le noyau serait constitué des activités en place (Forges, Espace Verre, distillerie du Vieux-Montréal (Sazerac)), proposant une programmation attractive, éducative, rassembleuse et publique tout en intégrant d’autres projets culturels avec les partenaires et les ateliers d’artisans locaux, en complémentarité avec des projets axés sur l’innovation;
  • En augmentant l’offre en services et commerces de proximité (alimentation, restauration et divertissement); 
  • En intégrant à un parcours d’activités culturelles et économiques associées au savoir-faire des ateliers d’artisans locaux et en relation avec le quartier des Artisans et les activités récréotouristiques;
  • En misant sur la transformation et les interventions sur le réseau routier et cyclable (réduction de la circulation de transit sur les principales rues, transformation de l’autoroute Bonaventure, bonification des parcours cyclables, etc.) et sur l’augmentation de l’offre en transport collectif pour attirer de nouvelles entreprises et de nouveaux travailleurs.
Objectif 4

Assurer un environnement sécuritaire répondant aux impératifs de sécurité civile et environnementale

  • En respectant les normes acoustiques et de vibrations figurant aux règlements d’urbanisme des arrondissements du Sud-Ouest et de Ville-Marie comme condition à l’implantation d’un usage sensible à proximité d’une cour de triage, d’une voie ferrée principale, de l’autoroute Bonaventure, de la rue Bridge et de la rue Wellington, et entre les rues Bridge et Peel;
  • En appliquant le principe de précaution, dans le cadre d’un projet immobilier, relativement à la présence des contraintes anthropiques figurant à la carte des contraintes pour l’implantation d’un usage sensible;
  • En exigeant une analyse de risques préalablement à l’implantation d’un usage sensible adjacent à une cour de triage, à une voie ferrée principale et à l’antenne ferroviaire Forfar, afin de déterminer le niveau de vulnérabilité acceptable et en déterminant les mesures préventives à mettre en place pour assurer la sécurité des futurs occupants.
Objectif 5

Créer un milieu de vie attrayant, sain et accessible dans le sous-secteur du bassin Wellington, si les conditions sont réunies

  • En explorant la possibilité d’introduire de l’habitation dans une partie du sous-secteur (voir carte des activités urbaines recommandées par l’Office de consultation publique de Montréal) comme fonction complémentaire, tout en maintenant la dominance du secteur d’emploi, si les conditions requises pour assurer un milieu de vie complet et de qualité sont réunies :
    • En assurant une accessibilité et des liaisons accrues aux autres secteurs de Pointe-Saint-Charles et aux quartiers limitrophes de Griffintown et du faubourg des Récollets, afin d’éviter de créer une enclave résidentielle au sein d’un secteur d’emploi et d’infrastructures de transport;
    • En visant, pour les résidents, l’accessibilité à des services de proximité essentiels (alimentaires, communautaires, culturels, sportifs) et à une école primaire à moins de 15 minutes de marche par des parcours agréables et sécuritaires (voir Illustrations du concept de la ville des 15 minutes);
    • En visant une complémentarité de l’offre et des besoins en services de proximité dans le nouveau milieu de vie, et ce, en tenant compte des caractéristiques des quartiers adjacents; 
    • En prévoyant une mixité de logements, incluant des logements sociaux, familiaux et abordables selon les ratios prévus par le Règlement sur la métropole mixte;
    • En s’assurant que les nuisances et les risques de sécurité civile associés à certaines infrastructures de transport (REM et corridor de trains) et à certaines entreprises ne rendent pas incompatible la présence d’habitations sur le site;
    • En respectant la notion de compatibilité avec l’habitation et de complémentarité (bureau, entreprises non génératrices de nuisances, fabrication légère, commerces, etc.), en prévoyant des interfaces de qualité entre les fonctions résidentielles et économiques et, au besoin, en implantant des mesures de mitigation des nuisances;
    • En prenant en considération le potentiel de développement réel du site (superficie développable nette), incluant les parcs et espaces verts à aménager, le patrimoine bâti et archéologique à protéger ainsi que les différentes contraintes.
  • En assurant une desserte efficace en transport en commun;
  • En créant un milieu de vie à échelle humaine et verdoyant, incluant des espaces verts publics en nombre suffisant, et s’appuyant sur les valeurs et les composantes patrimoniales du secteur en les intégrant, en les protégeant et en les mettant en valeur;
  • En aménageant des rues piétonnes et partagées, afin de réduire la circulation véhiculaire au coeur des îlots;
  • En maintenant les entreprises participant au dynamisme et à la particularité du secteur et compatibles avec le milieu, comme les bureaux de Loto-Québec.

Contraintes pour l’implantation d’un usage sensible

Activités urbaines recommandées par l’Office de consultation publique de Montréal

Illustrations du concept de la ville des 15 minutes
Source: collectivitesviables.org


Carte illustrant les 15 minutes de marche depuis le bassin Wellington

Les sous-secteurs de Bridge-Bonaventure (délimitation à titre indicatif)

  • La transition écologique propose un nouveau modèle économique et social qui respecte les limites des écosystèmes et qui réduit les émissions de gaz à effet de serre (GES). Pour la Ville de Montréal, la transition écologique passe d’abord par l’adaptation aux changements climatiques et la transformation radicale de notre façon de produire et de consommer des biens ainsi que de l’énergie, la protection de la biodiversité et le renforcement de la résilience de nos écosystèmes et de notre communauté. 
  • L’aménagement du territoire est un domaine incontournable pour apporter des réponses aux enjeux de la transition écologique par la baisse des émissions de GES et des consommations énergétiques, la préservation des ressources et de la biodiversité, la résilience face aux événements climatiques extrêmes et la protection sanitaire et écologique.
  • Afin accélérer cette transition écologique, la Ville de Montréal souhaite :
    • Réduire de 55 % les émissions de GES sous les niveaux de 1990 d’ici 2030 et devenir carboneutre d’ici 2050;
    • Enraciner la nature en ville, en mettant la biodiversité, les espaces verts ainsi que la gestion et le développement du patrimoine naturel riverain et aquatique au cœur de la prise de décision;
    • Accroître et diversifier l’offre de transport en fournissant des options de mobilité durable (active, partagée, collective et sobre en carbone) intégrées, abordables et accessibles pour toutes et tous;
    • Développer une économie plus verte et inclusive en soutenant notamment l’économie circulaire et sociale, l’achat local et écoresponsable et la création de nouveaux emplois écologiques de qualité;
    • Tendre vers un avenir zéro déchet, plus durable et propre pour les générations futures, notamment par la réduction à la source et la valorisation des matières résiduelles.
  • Utiliser les programmes et appels à projets développés dans le cadre de la Stratégie de développement économique 2018-2022 ou du Plan de relance économique de Montréal, tel que « Une impulsion pour la relance : agir maintenant » et « Agir maintenant – l’achat local au cœur de nos actions » ainsi que :
      • Bâtiments industriels durables;
      • Aménagement et mobilité durable;
      • Aide financière pour les ateliers d’artistes.
  • Entreprendre une analyse économique permettant d’évaluer les conditions nécessaires à l’attraction de nouvelles entreprises et d’espaces commerciaux ainsi que la rétention de certains établissements existants, dans une perspective de saine cohabitation des activités urbaines.
  • Produire un plan stratégique de mobilité établissant les priorités d’interventions à réaliser préalablement à l’accueil de développements immobiliers.
  • Modifier, au besoin, le Plan d’urbanisme de la Ville de Montréal et les règlements d’urbanisme des arrondissements du Sud-Ouest et de Ville-Marie afin qu’ils contribuent à l’atteinte des objectifs.
  • Collaborer avec la STM pour élaborer un plan stratégique de desserte par autobus.
  • Soutenir les démarches pour l’implantation d’une station du REM dans le secteur.
  • La faible desserte en transports actifs et collectifs et la faible capacité du réseau routier à accueillir des nouvelles activités.
  • La contamination et l’instabilité des sols à certains endroits.
  • L’introduction de la vocation résidentielle dans un secteur enclavé à vocation économique où des activités industrielles et les infrastructures de transport génèrent d’importantes nuisances et présentent des enjeux de sécurité civile.
  • Le financement des investissements publics nécessaires à la création d’un milieu de vie complet. 
  • La cohabitation entre certaines entreprises existantes générant un certain niveau de nuisances et de nouvelles activités économiques. 
  • L’inclusion de commerces et de services de proximité comme condition de succès dans le renforcement, l’attractivité et le bien-être des travailleurs et résidents.
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