Présentation du Dialogue sur l’autonomie alimentaire du Québec
La question de l’autonomie alimentaire vous intéresse et vous souhaitez prendre part à une réflexion approfondie sur le sujet ? Vous avez le profil recherché pour participer à un groupe de discussion (panel) dans le cadre du dialogue sur l’autonomie alimentaire du Québec!
Vous n’avez pas à avoir des connaissances particulières sur la question. En effet, ce processus vous permettra de vous familiariser avec cet enjeu et les questions qui peuvent y être associées.
Dans un premier temps, vous devrez lire un document d’information d’une vingtaine de pages que nous vous ferons parvenir.
Par la suite, vous prendrez part à huit rencontres en ligne via la plateforme Zoom. Lors de ces rencontres vous entendrez les témoignages de divers spécialistes, vous leur poserez des questions, vous discuterez avec les autres panélistes et vous élaborerez, puis adopterez un contrat social entre citoyens et producteurs agricoles sur l’autonomie alimentaire du Québec.
Un panel vise à faire participer des citoyens informés à une décision politique au cours d’un processus qui dure quelques jours. Un tel panel est généralement formé de quelques dizaines de citoyens sélectionnés au hasard. Des spécialistes viennent informer les membres du panel des différentes perspectives du sujet à l’occasion d’audiences. Les panélistes entament ensuite un processus de délibération et forment des sous-groupes qui se concentrent sur différents aspects de la question. Ils rendent une décision ou émettent des recommandations en formulant un avis. Dans ce cas-ci, les panélistes élaboreront et adopteront un contrat social sur l’autonomie alimentaire du Québec.
Un contrat social est une convention conclue entre les individus d’une communauté avec pour objectif la définition de principes ou de règles partagés. Dans ce cas-ci, le dialogue vise à établir les valeurs et les moyens privilégiés à la fois par les citoyens et les producteurs agricoles pour développer l’autonomie alimentaire du Québec.
Période des travaux du panel :
entre le 12 septembre et le 8 novembre 2020.
Nombre de panélistes sélectionnés :
35 panélistes dans chaque groupe
Pourquoi un dialogue sur l’autonomie alimentaire au Québec ?
La question de l’autonomie alimentaire est devenue un sujet incontournable depuis le début de la pandémie de la COVID-19. Au Québec, la crise a mis en lumière l’importance de l’activité agricole et a conforté le renforcement de l’achat plus local. C’est dans ce contexte que l’UPA souhaite mettre en place une occasion de dialogue entre les producteurs agricoles et les citoyens, les deux extrémités de la chaîne de production alimentaire québécoise.
Plus précisément, le dialogue permettra :
- d’accompagner les citoyens dans l’acquisition de connaissances sur les enjeux liés à l’autonomie alimentaire ;
- d’organiser des occasions de dialoguer ouvertement, de manière constructive et organisée, entre les producteurs agricoles et les citoyens ;
- d’éclairer les instances de l’UPA, et, plus largement, le gouvernement du Québec sur les valeurs et les moyens à privilégier pour promouvoir une autonomie alimentaire accrue au Québec ;
- de mettre la question de l’autonomie alimentaire à l’agenda public et d’éclairer par le fait même le grand public sur le sujet.
Document de référence
L’autonomie alimentaire c’est quoi ? le concept d’autonomie alimentaire fait référence à la capacité de subvenir aux besoins alimentaires d’une population locale, de maintenir la diversité de l’offre et de permettre un accès facile aux produits pour tous. En plus de profiter à l’ensemble de la population, une stratégie d’autonomie alimentaire peut également avoir des retombées positives par la création d’emplois et de richesses, ainsi que la revitalisation des territoires. Elle engendre aussi une meilleure résilience face aux crises et une plus grande stabilité économique et politique. Par ailleurs, il est important de ne pas confondre cette notion avec celle de sécurité alimentaire. Selon l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, la sécurité alimentaire existe lorsque tous les êtres humains ont, à tout moment, un accès physique et économique à une nourriture suffisante, saine et nutritive leur permettant de satisfaire leurs besoins énergétiques et leurs préférences alimentaires pour mener une vie saine et active.
Le présent document a pour but de dresser le portrait non exhaustif des connaissances sur le fonctionnement, les caractéristiques et les défis du système alimentaire québécois, tout en dégageant le rôle de différents acteurs pour faire de l’autonomie alimentaire une priorité collective et gouvernementale.
Il est subdivisé en trois thèmes :
- La production agricole et les conditions permettant aux agriculteurs de vivre de leur métier et de valoriser le territoire;
- Les échanges et la mise en marché des produits agricoles;
- Les actions des institutions et des citoyens pour privilégier les produits agricoles du Québec.
Le rôle des citoyens et des producteurs au sein du panel
La participation au panel se déroulera en trois grandes étapes :
Vous recevrez un document d’information d’une vingtaine de pages expliquant de manière simple les enjeux liés à l’autonomie alimentaire. Vous devrez lire le document d’information avant la rencontre préparatoire, à votre rythme et selon vos disponibilités.
Vous participerez à une rencontre d’information, à une rencontre préparatoire et à des audiences de spécialistes en ligne via la plateforme Zoom. La rencontre d’information est l’occasion de vous familiariser avec le mandat, le fonctionnement et le calendrier des travaux du panel.
Avant l’audition des spécialistes, la rencontre préparatoire est l’occasion de faire connaissance avec vos collègues et d’avoir des échanges préliminaires sur le sujet. Ensuite, des spécialistes feront des présentations qui vous permettront de mieux comprendre tous les aspects du sujet et de comparer différents éléments d’information et points de vue. L’ensemble des membres, citoyens et producteurs, assisteront aux auditions des spécialistes.
Après avoir entendu les spécialistes, des activités sont prévues pour vous accompagner dans la préparation d’un contrat social. Vous commencerez vos travaux entre panélistes du même groupe et serez invités, dans les deux dernières séances, à échanger avec le second groupe, pour convenir d’un contrat social que vous souhaitez proposer.
Vous aurez également accès à des outils de délibération en ligne pour échanger sur le sujet. L’INM vous aidera à recueillir les propositions et à les ordonner, mais vous aurez toujours le dernier mot !
L’équipe d’accompagnement
L’INM mettra à votre disposition une équipe professionnelle d’animation et d’accompagnement. L’INM assurera aussi le secrétariat des activités. En plus de coordonner les communications avec les panélistes, l’animation et l’analyse des activités, l’équipe de l’INM vous offrira tout le soutien nécessaire pour remplir votre mandat dans les meilleures conditions possibles.
La confidentialité et la protection des renseignements personnels
Dans le but de préserver un climat de débat sain et d’instaurer la confiance entre les membres du panel pendant les travaux, tous les panélistes s’engagent à ne pas partager le contenu des travaux. Seul le contrat social adopté sera remis à l’UPA qui le rendra public lors de son congrès en décembre 2020. Le nom des panélistes sera mentionné dans le contrat social, mais aucun renseignement personnel n’y sera associé. Nous fournirons toutefois des statistiques générales sur la composition du panel dans le but de démontrer la diversité du groupe (tranche d’âge, sexe, région de résidence des participantes et participants et d’autres renseignements demandés dans le formulaire de dépôt de candidature en ligne).
Recrutement des panélistes
Les critères d’admissibilité
Pour prendre part au dialogue, vous devez :
avoir 18 ans ou plus ;
être capable de vous exprimer et de lire en français ;
avoir accès à un ordinateur et à Internet ;
Les personnes suivantes NE SONT PAS admissibles :
les élues et élus aux paliers fédéral, provincial, municipal, scolaire (réseau anglophone) ;
les membres du personnel et des conseils d’administration de l’UPA ou de l’INM ;
les conjointes, conjoints, enfants ou autres membres de la famille vivant sous le même toit que les personnes précédemment mentionnées.
Les critères de représentativité et de diversité
Parmi les personnes admissibles qui auront répondu à l’appel de candidatures, entre 24 et 36 personnes seront sélectionnées par groupe. Divers critères guideront la composition du panel : la parité hommes-femmes; la représentativité régionale, générationnelle et linguistique ; la représentation des peuples autochtones ; la diversité des origines des participants ; les attitudes générales à l’égard des questions agricoles et alimentaires.
L’analyse des dossiers
Le processus de sélection s’effectuera en deux étapes. Premièrement, l’INM évaluera l’admissibilité des candidatures. C’est à cette étape que l’INM lira le paragraphe sur vos motivations, qui sert à confirmer que vous avez compris le mandat et que vous vous engagez à participer au panel.
Deuxièmement, l’INM pigera au hasard parmi les candidatures admissibles les noms des personnes candidates qui constitueront le panel. Des noms seront pigés jusqu’à ce que la composition satisfasse les critères de représentativité et de diversité énoncés précédemment.
L’INM communiquera uniquement avec les personnes retenues, et ce dans la semaine du 7 septembre. Si, après le délai fixé pour le dépôt des candidatures, le bassin de candidatures admissibles ne permet pas de composer un panel représentatif et diversifié, l’INM et l’UPA pourront déterminer s’ils font un autre appel de candidatures ciblé pour combler les sièges manquants ou s’ils forment le panel à partir des candidatures reçues lors du premier appel.
Audiences des experts du Dialogue sur l’autonomie alimentaire du Québec (partie 1)
Audiences des experts du Dialogue sur l’autonomie alimentaire au Québec (partie 2)
Foire aux questions
La participation au panel est volontaire. Les personnes qui ne sont pas disponibles ou qui ne désirent pas soumettre leur candidature n’ont aucune obligation de répondre à l’invitation.
Vous avez été choisie ou choisi de façon aléatoire par l’intermédiaire de Postes Canada. C’est le hasard qui a déterminé les noms de celles et ceux qui ont reçu l’invitation à poser leur candidature, et ce, afin de répondre à notre volonté d’avoir des gens de divers profils. Toutefois, nous nous sommes assurés que l’invitation soit envoyée à une proportion équilibrée d’hommes et de femmes ainsi qu’à des gens de divers groupes d’âge provenant de toutes les régions du Québec.
Bien sûr ! Vous n’avez pas besoin de connaître les enjeux liés à l’autonomie alimentaire. C’est votre qualité de citoyen qui nous intéresse avant tout. Vous serez accompagné tout au long du processus afin d’avoir une meilleure compréhension des enjeux, ce qui vous permettra de rédiger, avec les autres panélistes, un contrat social. En participant à cette expérience, vous comprendrez mieux les tenants et aboutissants de notre système de production agricole.
La pandémie de la COVID-19 a mis en lumière l’importance de l’activité agricole et a conforté le renforcement de l’achat plus local au sein de la population québécoise. C’est dans ce contexte que l’UPA souhaite que les citoyens et les producteurs agricoles, les deux extrémités de la chaîne de production alimentaire, établissent ensemble les valeurs et les moyens pour promouvoir l’autonomie alimentaire du Québec. Il s’agit de la première occasion de dialogue à grand déploiement entre les producteurs agricoles et la population du Québec.
Peu de préparation est nécessaire. Vous avez simplement à lire attentivement le document d’information qui vous sera envoyé avant les activités préparatoires et les audiences de spécialistes, puis à lire le rapport synthèse de ces activités, qui vous sera envoyé avant les activités de délibération et la rédaction du contrat social. Vous devez être en mesure de faire ces quelques lectures pour participer pleinement au panel de citoyens.
Absolument ! Les membres du panel travailleront en petits groupes. Les animateurs auront recours à diverses techniques pour favoriser la participation de toutes et de tous. Lors des audiences de spécialistes, personne ne vous forcera à prendre la parole en public : l’animateur proposera des moyens pour s’assurer de transmettre vos questions aux spécialistes si vous préférez ne pas le faire de vive voix.
Le Dialogue sur l’autonomie alimentaire a pour objectif de rapprocher le citoyen, celui qui mange, du producteur, celui qui nourrit. Deux panels sont donc constitués. Les membres des deux panels assisteront ensemble aux présentations des experts, et le programme prévoit des moments où vous échangerez tous ensemble. L’équipe d’animateurs vous soutiendra pour que ces échanges soient fructueux et vous permettent de rédiger un contrat social vous unissant les uns les autres.
Des mécanismes sont prévus pour permettre aux membres du panel de s’exprimer et de trouver des éléments qui sont consensuels.
L’Union des producteurs agricoles a mandaté l’INM pour former et animer le panel. L’INM est une organisation indépendante et non partisane qui garantit la neutralité de l’animation des débats citoyens.
Vous devez simplement expliquer pourquoi vous souhaitez faire partie du panel de citoyens ou producteurs. Il n’est pas nécessaire que ce paragraphe soit long : 250 mots, c’est un maximum, et non un objectif. À titre d’exemple, la lettre du président de l’Union des producteurs agricoles qui accompagne ce document contient environ 350 mots. Vous pouvez rédiger le paragraphe directement à l’ordinateur. Les fautes d’orthographe ne seront pas considérées.
À propos de l’Union des producteurs agricoles
L’UPA est une organisation syndicale professionnelle, qui fonde sa raison d’être et son action sur les valeurs de respect de la personne, de solidarité, d’action collective, de justice sociale, d’équité et de démocratie. L’UPA a pour mission principale de promouvoir, de défendre et de développer les intérêts professionnels, économiques, sociaux et moraux des productrices et des producteurs agricoles et forestiers du Québec.
À propos de l’Institut du Nouveau Monde
L’INM est une organisation indépendante et non partisane qui a pour ambition d’accroître la participation des citoyens à la vie démocratique. L’action de l’INM a pour effet d’encourager la participation citoyenne et de contribuer au développement des compétences civiques, au renforcement du lien social et à la valorisation des institutions démocratiques. L’équipe de l’INM est animée par la conviction que la participation citoyenne renforce la démocratie.
Personne-ressource
Communiquez avec Jessica Perrin,
chargée de projet
Téléphone : 514 934-5999 / 1 877 934-5999 poste 234
Courriel : jessica.perrin@inm.qc.ca