L’état du Québec 2024
Quel avenir pour la démocratie?
En vente dès maintenant !
Ce livre n’est pas un recueil de textes sur l’état de notre démocratie. Ce sont des rencontres, un espace de dialogue et des réflexions qui nous offrent des perspectives tantôt critiques, tantôt audacieuses, mais toujours éclairantes sur les choix politiques qui s’offrent à nous.
Que peut-on faire face à la « crise de la démocratie » qui affecte l’état de droit, le dialogue social, l’engagement de la jeunesse, l’éducation, le féminisme, l’économie, la participation électorale, la recherche ou encore la gouvernance autochtone ?
Prendre sa place, s’informer, se mobiliser, rester en alerte, écouter l’autre, délibérer collectivement, voter, manifester et décoloniser nos esprits et nos institutions. C’est ce que nous disent les autrices et auteurs de cette édition de L’état du Québec résolument tournée vers l’avenir.
40 collaboratrices et collaborateurs
24 textes inédits
1 sondage CROP exclusif
Lancement-bénéfice
Nous avons célébré la parution de L’état du Québec 2024 lors de notre lancement-bénéfice le 24 novembre au Musée McCord Stewart.
Mot des membres de l’équipe éditoriale, panels de discussion avec des autrices et auteurs, moments de rencontre et réseautage et quelques surprises étaient au rendez-vous.
Programmation
Présentation de l’ouvrage par l’équipe éditoriale, Josselyn Guillarmou et Sandra Larochelle, et la directrice-générale de l’INM Malorie Flon;
Discussions entre des autrices, auteurs et nos Visages de l’engagement, Ghislain Picard, Cathy Wong, Bochra Manaï, Marouane Joundi, Leïla Copti et Amélie Laframboise;
Moments de réseautage;
Illustrations en direct par Aless Mc, l’illustratrice de la couverture de l’ouvrage.
Aperçu de l’exposition « Voix autochtones d’aujourd’hui : savoir, trauma, résilience » avec Jonathan Lainey.
Photos de la soirée de lancement-bénéfice de L’État du Québec 2024 par Kevin Calixte et INM
Cahier spécial Le Devoir | Samedi 18 novembre 2023
À lire sur le site du Devoir ou visionner le PDF
«L’état du Québec 2024»: le pouls de la société québécoise
JEAN-FRANÇOIS VENNE
Pour une éthique de la délibération publique
DANIEL WEINSTOCK
Une justice plus démocratique est-elle envisageable ?
PIERRE NOREAU
Elles ont défoncé des portes
SANDRA LAROCHELLE, JOSSELYN GUILLARMOU
Des inégalités enracinées
CLÉMENCE PAVIC
Crédits – Collages cahier spécial Le Devoir / INM
«L’état du Québec 2024»: le pouls de la société québécoise
Photo: Josselyn Guillarmou et Sandra Larochelle | Ephorate of Antiquities of Athens City, Ancient Agora, ASCSA: Agora Excavations © Hellenic Ministry of Culture and Sports | Hellenic Organization of Cultural Resources Development
Une justice plus démocratique est-elle envisageable ?
Photo: Josselyn Guillarmou et Sandra Larochelle | Thémis (déesse de la justice), Musée national d’Athènes, Grèce (entre 1860 et 1910), LC-DIG-stereo-1s25861
Pour une éthique de la délibération publique
Photo: Josselyn Guillarmou et Sandra Larochelle | Amphore en terracotta attribuée au Swing Painter (env. 540–530 avant notre ère), Rogers Fund, 1917, The Met
Elles ont défoncé des portes
Photo: Josselyn Guillarmou et Sandra Larochelle | Cariatides de l’Érechthéion (1921), Collection de la Croix-Rouge américaine (La bibliothèque du Congrès), LC-DIG-anrc-14643
Des inégalités enracinées
Photo: Josselyn Guillarmou et Sandra Larochelle | Pièces de monnaie antiques, Collection Matson (La bibliothèque du Congrès), LC-DIG-matpc-09925
Avant-propos
Josselyn Guillarmou
Avis de vigilance démocratique
Malorie Flon
Sondage
1. Des Québécoises et Québécois « assez » satisfaits de leur démocratie
Alain Giguère
Société
2. Pour une éthique de la délibération publique
Daniel Weinstock
Féminisme
3. Elles ont défoncé des portes
Kateri Champagne Jourdain, Marlene Jennings, Agnès Maltais, Manon Massé et Francine Ruest-Jutras
Participation électorale
4. Repenser la Loi électorale du Québec
Jean-François Blanchet
Représentation politique
5. L’Assemblée nationale du Québec en spectacle
Powen-Alexandre Morin
Gouvernance autochtone
6. La place des femmes autochtones du Québec en politique et dans les sphères décisionnelles
Marjolaine Étienne
Recherche
7. Diffuser les sciences dans l’appareil gouvernemental
Rémi Quirion et Mathieu Ouimet
Transparence et éthique
8. Lobbyisme : une méfiance légitime ?
Stéphanie Yates
Accès à l’information
9. Une démocratie tributaire d’une réelle transparence
Marie-Ève Martel
Justice
10. Une justice plus démocratique est-elle envisageable ?
Pierre Noreau
État de droit
11. État d’urgence et situations de crise : la démocratie en eaux troubles
Évelyne Jean-Bouchard et Dave Guénette
Urgence climatique
12. En crise climatodémocratique : comment (dés)amorcer une bombe à retardement
Josselyn Guillarmou
Participation publique
13. 45 ans de démocratie participative au Bureau d’audiences publiques sur l’environnement
Marie-Hélène Gauthier, Shirley Bishop et Sylvie Mondor
Transports
14. La mobilité durable, un vecteur essentiel d’équité sociale et de justice environnementale
Sarah V. Doyon et Marie-Soleil Gagné
Économie
15. Des inégalités enracinées
Clémence Pavic
16. Vers une démocratie économique
Tabata Barthoulot et Miriam Fahmy
Dialogue social
17. Le Québec, une société plus résistante que d’autres à la polarisation ?
Leïla Copti
Engagement jeunesse
18. Jeune, femme, mairesse : une anomalie au sein de la démocratie québécoise ?
Isabelle Lessard
Vivre-ensemble
19. L’expérience de la lutte contre le racisme et les discriminations systémiques à la Ville de Montréal
Bochra Manaï
Immigration
20. Renforcer la participation immigrante au Québec
Adèle Garnier
Handicap et inclusion sociale
21. Pourquoi le Québec n’arrive-t-il pas à mettre en place une société égalitaire pour les personnes en situation de handicap ?
Sylvain Le May
Éducation
22. Garder le cap sur l’équité en éducation au Québec : mythe ou réalité ?
Marie-Odile Magnan et Julie Larochelle-Audet
Philanthropie
23. Pourquoi mobiliser la philanthropie pour défendre la démocratie ?
Karel Mayrand
Cultures autochtones
24. Décoloniser le musée pour ouvrir les esprits
Anne Eschapasse, Jonathan Lainey, Johanne Lamoureux et Ghislain Picard
En des temps incertains, plusieurs s’en remettent à l’art divinatoire du tarot, des astres et des lignes de la main. Même si nous savons bien que prédire le futur de nos amours et l’évolution de notre fortune n’a rien de scientifique, cela insuffle de l’espoir et nous rassure face à l’avenir.
Ici, ce n’est pas vraiment l’horoscope de la démocratie que nous vous proposons. Nous sommes plutôt allés chercher des oracles qui, chaque jour, prennent le pouls de la démocratie québécoise, l’incarnent concrètement et proposent différentes manières de participer à la vie de la cité. Les sceptiques seront confondus. Il faut dire que bon nombre de voix, au sein de nos sociétés occidentales, s’inquiètent de notre santé démocratique fragile. Notre relation avec le vote semble de plus en plus distante, notre confiance dans l’appareil politique et les institutions s’érode, et plusieurs de nos libertés et de nos acquis démocratiques semblent sans cesse remis en question. On entend partout que «la démocratie va mal », qu’elle est «en crise», voire «en danger». Nul besoin d’être devin pour comprendre ce qui se joue : des parlements sont assiégés par des groupes émeutiers mettant en scène des assauts aux allures de guerre civile, l’extrême droite progresse rapidement dans diverses régions du monde, les débats s’enflamment en ligne et dans la rue, des élections pourraient être la cible d’ingérence étrangère, plusieurs États érigent des murs à leurs frontières et des organes de presse sont contraints de fermer leurs portes.
L’état du monde serait-il si obscur qu’il influerait négativement sur l’état du Québec? Peut-on se prémunir de ces bouleversements? Quel futur peut-on prédire pour la démocratie? Pour entamer ce travail prospectif sur des bases communes, il faut d’abord comprendre comment nous en sommes arrivés là. Il est courant de définir la démocratie à partir de l’expérience athénienne de l’agora où, entre le VIe et le IVe siècle avant notre ère, les affaires communes sont gérées par une assemblée citoyenne de 30 000 hommes. Demos kratos : le pouvoir du peuple (à l’exclusion des femmes, des métèques et des esclaves). C’est là que s’inventent plusieurs mécanismes et institutions à la base de notre organisation politique actuelle. Érigée de nos jours comme la forme de gouvernement incontournable dans le monde occidental, la démocratie ne va pourtant pas de soi partout, tout le temps, et celle-ci a largement été redéfinie au cours de l’histoire. Ce n’est qu’au XIXe siècle que la démocratie représentative s’impose, par opposition à la démocratie directe, largement critiquée par les élites politiques libérales de l’époque parce que cette dernière plongerait la société dans le chaos et l’irrationalité du peuple. Dans ce nouveau modèle, le peuple élit des représentantes et des représentants pour décider en son nom. Mais il ne faut pas oublier qu’au-delà de l’élection, la démocratie se vit aussi au quotidien, tant dans nos relations avec les autres que dans nos rapports avec l’administration. La participation publique permet d’associer la population à la prise de décision publique quand la participation sociale fait référence à l’implication des individus dans des activités collectives.
Aujourd’hui, le terme de démocratie est synonyme de constitution, d’élections libres et périodiques, de pluralisme, de partis politiques, de séparation et de balance des pouvoirs, de reddition de comptes, d’indépendance de la justice, de stabilité des institutions, de respect des droits de la personne et des libertés fondamentales, comme la liberté de la presse, la liberté d’expression, l’égalité et la non-discrimination, etc. C’est d’ailleurs à partir de ces indicateurs que différentes organisations publient chaque année des classements qui catégorisent les pays selon plusieurs types de régimes politiques allant de la démocratie au régime autoritaire. Bien que leur méthodologie soit parfois remise en question, ces classements permettent tout de même de jauger l’évolution structurelle de la démocratie. L’indice de démocratie du groupe de presse The Economist classait ainsi le Canada à la 12e position mondiale en 2022. Celui-ci fait figure de bon élève, car seuls 8 % des États dans le monde sont considérés comme des démocraties à part entière. D’un point de vue mondial, ces données laissent penser que le modèle démocratique libéral s’essouffle et montre ses limites. Notons que si la situation canadienne est relativement stable, le pays se classait à la 5e position en 2020… Pour les équipes du quotidien britannique, cette baisse canadienne dans le classement mondial s’explique par la gestion des contestations citoyennes dans le contexte pandémique (notamment face au Convoi de la liberté), la persistance du racisme systémique et de discriminations à l’encontre des communautés autochtones, ou encore, des atteintes à la liberté de conscience et de religion de certains fonctionnaires provinciaux.
Le Québec ne fait pas figure d’exception. Si la province est dans une situation relativement enviable par comparaison avec d’autres régions du monde, il n’en reste pas moins qu’ici aussi, la démocratie se révèle parfois plus vulnérable qu’on ne le pense. C’est elle qui s’étiole lorsque la réforme du mode de scrutin est abandonnée en décembre 2021, alors que les élections générales d’octobre 2022 ont à nouveau révélé le fossé entre le nombre de sièges obtenus par chaque formation politique et leur pourcentage de vote respectif. C’est la démocratie qui vacille quand les géants du numérique bloquent l’accès aux nouvelles journalistiques sur leurs plateformes à la suite de l’adoption par le Parlement canadien de la Loi sur les nouvelles en ligne le 22 juin 2023, ouvrant les vannes de la désinformation et affaiblissant les médias, notamment locaux. C’est encore la démocratie qui tremble face au délitement des services publics qui limite l’accès aux soins de santé et aux services sociaux, creuse les inégalités dans le système d’éducation ou aggrave les fractures sociales dans un contexte de crise du logement et d’inflation. Et puis, c’est bien notre capacité à vivre ensemble sereinement et notre «droit au futur» qui sont remis en question face aux feux de forêt qui ont ravagé le Québec à l’été 2023. Sans oublier les avancées impressionnantes de l’intelligence artificielle (malgré les quelques tentatives de la freiner et de la réguler) qui ont et auront des répercussions majeures sur nos manières de comprendre le monde et de faire société.
Que peut-on faire face à cette situation qui affecte l’état de droit, le dialogue social, l’engagement de la jeunesse, l’éducation, le féminisme, l’économie, la participation électorale, la recherche ou encore la gouvernance autochtone ? Prendre sa place, s’informer, se mobiliser, rester en alerte, écouter l’autre, délibérer collectivement, voter, manifester et décoloniser nos esprits et nos institutions. C’est ce que nous disent les autrices et auteurs de L’état du Québec.
Pour cette édition, nous avons réuni plusieurs personnes élues dont une ministre, une députée et une mairesse, le directeur général des élections du Québec, des membres de la communauté universitaire, le Scientifique en chef du Québec, un philosophe, une médiatrice, la présidente de Femmes autochtones du Québec, des activistes du climat, la commissaire à la lutte contre le racisme et les discriminations systémiques de la Ville de Montréal, un sondeur, ou encore des journalistes. Ensemble, ils et elles nous parlent des différentes manières de réenchanter notre vie démocratique et de faire mieux pour le Québec de demain.
L’état du Québec 2024 n’est pas un recueil de textes sur l’état de notre démocratie. Ce sont des rencontres, un espace de dialogue et des réflexions qui nous offrent des perspectives tantôt critiques, tantôt audacieuses, mais toujours éclairantes sur les choix politiques qui s’offrent à nous. Dans cette nouvelle édition, la quarantaine d’autrices et d’auteurs explorent le concept de démocratie sous différentes formes et réfléchissent aux façons dont elle s’incarne dans toutes les sphères de nos vies. Du fait de leur situation privilégiée au sein de l’appareil d’État, de leurs recherches ou de leur implication citoyenne, ces personnes se sont penchées sur les institutions démocratiques québécoises et celles et ceux qui les font vivre. On nous parle de représentation politique, sociale et culturelle ainsi que de la place des femmes, des jeunes, des personnes immigrantes, de celles en situation de handicap ou encore des Autochtones au sein de notre démocratie. Plusieurs échangent sur notre état de droit, la transparence de nos gouvernements et le caractère démocratique de notre justice, du milieu de l’entreprise ou de la philanthropie. D’autres abordent l’équité en éducation, les inégalités économiques, le vivre-ensemble dans un contexte municipal, la justice environnementale ou bien la place des sciences dans la prise de décision publique. Des pistes sont soulevées pour adapter notre loi électorale, enrichir les processus de participation publique et faire en sorte que nos institutions demeurent pertinentes et s’attaquent efficacement aux grands enjeux du siècle. Des idées sont partagées pour mieux appréhender la place des points de vue divergents dans le débat public, mais aussi pour favoriser l’émergence de nouvelles formes de participation citoyenne. Et si de la crise démocratique apparente pouvaient naître d’autres manières de faire vivre la démocratie ? Et si nous avions espoir dans l’intention de l’autre, même lorsque nous sommes en désaccord? Et si, comme le suggère Daniel Weinstock, nos échanges se faisaient «sous le signe de l’amitié civique plutôt que selon des modalités guerrières»? Vous l’aurez compris, ce n’est pas dans cet ouvrage que vous connaîtrez le futur de vos amours et l’évolution de votre fortune. Mais qui sait si les pages qui suivent n’auront pas un impact sur votre avenir et votre rapport avec la démocratie.
Dans l’élaboration de cet ouvrage, l’équipe de l’INM a été honorée de pouvoir compter sur le soutien essentiel de partenaires engagés pour la démocratie, la participation citoyenne et la vitalité du débat public québécois. À ce titre, nous remercions le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement, COPTICOM Stratégies & relations publiques, CROP, Élections Québec, Environnement et Changement climatique Canada, la Fondation du Grand Montréal, la Fondation Trottier, les Fonds de recherche du Québec, l’Institut québécois de réforme du droit et de la justice, le Musée McCord Stewart, Territoires innovants en économie sociale et solidaire, Trajectoire Québec et l’Union des municipalités du Québec. Enfin, nous remercions les équipes du quotidien Le Devoir, ainsi que notre éditeur, les éditions Somme toute/Le Devoir.
Josselyn Guillarmou
Codirecteur de L’état du Québec
Sous la direction de Josselyn Guillarmou et Sandra Larochelle, des textes de :
- Tabata Barthoulot
- Shirley Bishop
- Jean-François Blanchet
- Kateri Champagne Jourdain
- Leïla Copti
- Sarah V. Doyon
- Anne Eschapasse
- Marjolaine Étienne
- Miriam Fahmy
- Malorie Flon
- Marie-Soleil Gagné
- Adèle Garnier
- Marie-Hélène Gauthier
- Alain Giguère
- Dave Guénette
- Josselyn Guillarmou
- Évelyne Jean-Bouchard
- Marlene Jennings
- Jonathan Lainey
- Johanne Lamoureux
- Julie Larochelle-Audet
- Sylvain Le May
- Isabelle Lessard
- Marie-Odile Magnan
- Agnès Maltais
- Bochra Manaï
- Marie-Ève Martel
- Manon Massé
- Karel Mayrand
- Sylvie Mondor
- Powen-Alexandre Morin
- Pierre Noreau
- Mathieu Ouimet
- Clémence Pavic
- Ghislain Picard
- Rémi Quirion
- Francine Ruest-Jutras
- Daniel Weinstock
- Stéphanie Yates
À propos de L’état du Québec et de l’INM
L’état du Québec 2024 est une publication de l’INM – une organisation non partisane dont la mission est d’accroître la participation des citoyennes et des citoyens à la vie démocratique. Nous vous présentons cette année différentes perspectives autour de la notion de démocratie.
L’état du Québec 2024 est heureux de compter sur la collaboration de précieux partenaires: le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement, COPTICOM Stratégies & relations publiques, CROP, Le Devoir, Élections Québec, Environnement et Changement climatique Canada, la Fondation du Grand Montréal, la Fondation Trottier, les Fonds de recherche du Québec, l’Institut québécois de réforme du droit et de la justice, le Musée McCord Stewart, Territoires innovants en économie sociale et solidaire, Trajectoire Québec et l’Union des municipalités du Québec.