Table ronde: L’éducation relative à l’environnement
L’éducation relative à l’environnement
*Les personnes inscrites à l’École d’hiver pour participer à l’un des profils n’ont pas besoin de s’inscrire à nouveau aux activités ouvertes au grand public
Alors qu’il ne reste que quelques années pour éviter ou amoindrir un emballement du climat, des changements radicaux doivent s’opérer. Plus que jamais, il semble nécessaire de mieux outiller les citoyennes et les citoyens pour qu’ils fassent partie de la solution. Comment parvenir à sensibiliser la population au sujet de l’environnement ? Comment envisager une éducation empreinte de justice environnementale? Quels gestes peut-on faire concrètement pour améliorer les choses? Cette table ronde est l’occasion de s’interroger au sujet de l’éducation relative à l’environnement et d’entrevoir des pistes de solution.
Catherine Gauthier
Directrice générale d’ENvironnement JEUnesse
Twitter: @CathGaut
Catherine Gauthier est directrice générale d’ENvironnement JEUnesse depuis 2016. Titulaire d’une maîtrise en droit international et politique internationale, elle est l’instigatrice de la première action collective intentée contre le gouvernement du Canada pour la justice climatique.
Dès 2005, à l’âge de 16 ans, elle monte à la tribune pour s’adresser aux quelque 10 000 délégués de la 11e Conférence des parties de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), en tant que membre de la délégation du gouvernement du Canada. Invitée à prononcer un discours à l’Assemblée générale de l’ONU deux ans plus tard, elle prendra part à plusieurs grandes conférences internationales sur les changements climatiques dont celles de Copenhague (2009), Durban (2011) ou Paris (2015).
Végétarienne et tenante de l’agriculture biologique et locale, Catherine Gauthier pratique ce qu’elle prêche avec grand enthousiasme, notamment en se déplaçant à vélo 4 saisons.
Simon Côté
Coordonnateur général d’Arbre-Évolution Coop
Malgré son indignation pour les injustices socio-économiques qui marquent notre époque, Simon est animé par une inébranlable foi en l’avenir. Son parcours citoyen et sa démarche professionnelle sont ancrés dans les principes de justice sociale et de protection de l’environnement. Formé en sciences politiques à l’UQAM puis en environnement à Greenpeace, Simon est convaincu que l’implication citoyenne ne se résume pas qu’à critiquer la mauvaise gouvernance politique et économique. Elle réside surtout dans la capacité à mettre sur pied des projets capables de structurer les solutions face aux dérives du système. Cet objectif est d’ailleurs ce qui nourrit son quotidien en tant que coordonnateur général d’Arbre-Évolution, une coopérative spécialisée en reboisement social.
Tom Berryman, Professeur à l’UQAM
Depuis les années 1970, Tom Berryman s’interroge sur les relations à l’environnement des êtres humains et de leurs sociétés. Parmi des jalons de ces 45 années d’histoire de vie, on trouve la randonnée pédestre, la fondation d’un groupe écologiste et d’un projet de tri à la source au cégep et à Ville Saint-Laurent, un baccalauréat en biologie-écologie, le travail au sein d’un collectif d’éducation relative à l’environnement (ERE) d’inspiration autogestionnaire au mont Royal, l’exploration du champ « littérature et environnement », une maitrise et un doctorat portant sur les relations à l’environnement dans le développement humain et sur les enjeux d’institutionnalisation de l’ERE dans la formation des enseignants et finalement un postdoctorat portant sur la pratique des autosociobiographies environnementales comme voie de formation. Professeur à l’UQAM, il explore notamment l’histoire de la pensée écologique. En gardant à l’esprit des perspectives historiques et critiques, ses travaux portent sur les relations de co-formation entre l’être humain, la société et la nature.
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